Il n’y a pas de génération spontanée.

C’est le hasard des rencontres, des visites de musées, des portes de galeries poussées, des ouvrages d’art offerts, qui m’ impressionnent et déterminent en moi, l’espace d’un temps indéterminé, celui de ma propre évolution.

En matière d’art, il n’y a pas de génération spontanée, le créateur vient de quelqu’un, de quelque part et, ma filiation est multiple.

Dans mes sculptures, un fil conducteur est toujours présent: la récupération et l’utilisation de matériaux qui auraient finis au feu ou dans une décharge. La recherche de l’équilibre, de la verticalité et le plus souvent possible, une confrontation physique entre le « regardant » et le « vu » qui sera-peut-être-regardé…avec les yeux du coeur.

Ma peinture, elle, est un travail spontané qui se laisse guider par toute une gamme de sentiments, d’émotions, de réactions à des événements divers.

Chacun peut y trouver ce qu’il n’y cherche pas nécessairement.                                        Je n’impose rien.

C’est la liberté d’interpréter que je propose, pas plus, mais pas moins.